Les champignons mycorhiziens sont des organismes fongiques qui établissent une symbiose mutuellement bénéfique avec les racines des plantes, y compris les arbres fruitiers. Cette interaction est une véritable association gagnant-gagnant : les champignons mycorhiziens fournissent des nutriments et de l'eau aux plantes, tandis que les racines des plantes leur offrent des sucres, produits lors de la photosynthèse, dont ils ont besoin pour leur propre survie et croissance.
Ectomycorhizes : Ces champignons forment un réseau de filaments autour des racines, créant une couche externe appelée "mantel" et pénétrant dans les espaces intercellulaires de la couche externe des racines. Ce type de symbiose est courant chez les arbres forestiers tels que les chênes, les hêtres et les pins.
Endomycorhizes : Ces champignons pénètrent à l'intérieur des cellules des racines et sont plus fréquemment associés aux plantes herbacées et aux arbres fruitiers.
Amélioration de l'absorption des nutriments : L'un des avantages les plus importants de la symbiose mycorhizienne est l'amélioration de l'absorption des nutriments par les racines des fruitiers. Les hyphes des champignons mycorhiziens s'étendent bien au-delà de la zone racinaire de l'arbre fruitier, augmentant ainsi considérablement sa capacité à puiser des éléments nutritifs tels que le phosphore, l'azote et certains oligo-éléments. Ces nutriments essentiels sont souvent présents dans le sol, mais leur disponibilité pour les racines des arbres est limitée sans l'aide des champignons mycorhiziens. En échange, les champignons reçoivent des glucides, sous forme de sucres, produits par l'arbre fruitier grâce à la photosynthèse.
Amélioration de la résistance aux maladies et aux stress environnementaux : Les champignons mycorhiziens jouent un rôle clé dans la défense des arbres fruitiers contre les pathogènes du sol. Ils renforcent le système immunitaire végétal en activant des mécanismes de défense et en produisant des métabolites antimicrobiens. Cette amélioration de la résistance aux maladies contribue à maintenir la santé globale des arbres, ce qui se traduit par une meilleure productivité et une réduction de la dépendance aux traitements chimiques.
De plus, les champignons mycorhiziens aident les fruitiers à faire face aux stress environnementaux tels que la sécheresse, les fortes pluies, les températures extrêmes et les sols pauvres. En favorisant une meilleure absorption de l'eau et des nutriments, ils permettent aux arbres fruitiers de mieux s'adapter aux conditions changeantes de leur environnement.
Pratiques culturales appropriées : L'une des premières étapes pour favoriser les champignons mycorhiziens dans votre jardin-forêt est d'adopter des pratiques culturales respectueuses de l'équilibre écologique. Évitez l'utilisation de produits chimiques nocifs pour le sol, tels que les pesticides et les engrais synthétiques. Privilégiez les méthodes de culture biologique et écologique qui préservent la biodiversité du sol.
Utilisation de compost riche en champignons : Le compost de qualité est un élément essentiel pour soutenir les populations de champignons mycorhiziens dans le sol. Incorporer du compost riche en matière organique et en micro-organismes bénéfiques dans le sol de votre jardin-forêt. Assurez-vous que le compost est bien décomposé pour permettre la prolifération des champignons bénéfiques.
Ensemencement de mycorhizes : Pour accélérer l'établissement des champignons mycorhiziens dans votre jardin-forêt, vous pouvez ajouter délibérément des spores ou des fragments de mycélium de champignons mycorhiziens lors de la plantation des fruitiers. Il existe sur le marché des produits commerciaux contenant des champignons mycorhiziens spécifiques pour différentes espèces d'arbres fruitiers. Choisissez des souches adaptées aux espèces que vous cultivez pour maximiser les bienfaits.
Les champignons mycorhiziens jouent un rôle vital dans la réussite des fruitiers. Leur symbiose avec les racines des arbres permet d'améliorer l'absorption des nutriments, de renforcer la résistance aux maladies et aux stress environnementaux, et de favoriser une meilleure structure du sol et une rétention d'eau accrue. En tant que sylvanier, intégrer ces merveilleux organismes fongiques dans vos pratiques agricoles peut conduire à des jardins et des vergers plus sains, plus productifs et plus durables. N'hésitez pas à expérimenter et à observer les bienfaits des champignons mycorhiziens dans votre jardin-forêt pour favoriser une agriculture équilibrée et respectueuse de l'environnement. En cultivant une relation harmonieuse avec ces alliés méconnus, vous contribuez à créer un écosystème prospère où les fruitiers et les champignons travaillent main dans la main pour une production durable et abondante.
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Une forêt est considérée comme primaire lorsqu’elle n’est pas exploitée et défrichée par l’homme. L’apparition des forêts sur la terre remonte à la période du Dévonien, il y a 380 millions d’années. Elles demeurèrent primaires jusqu’à l’apparition de l’espèce humaine il y a 300 000 ans. L’homme profita alors immédiatement de ses ressources en bois, baies, champignons, feuillages, etc. Il brisa simultanément l’équilibre naturel de la faune par la chasse.
Pour qu’une forêt affectée par l’exploitation humaine redevienne primaire, il faut compter sept siècles en zone tropicale ou équatoriale, en raison de la pousse rapide tout au long de l’année, et dix siècles dans les zones tempérées où l’hiver interrompt la pousse. La durée nécessaire est logiquement moindre si l’on se base sur une forêt secondaire plutôt que si l’on part d’un sol nu.
Nous ne mesurons pas toujours le nombre et les répercussions des interventions humaines dans nos forêts. Elles sont défrichées et le bois mort est évacué ; elles subissent des coupes partielles ou totales (coupes blanches) dans certaines parcelles qui sont suivies de plantations, avec des essences pas toujours locales. Des camions et engins divers les traversent pour évacuer le bois mort et le bois coupé, d’où l’entretien de sommières. La biodiversité est dégradée, ce qui affecte le paysage et la faune qui peuple les bois.
À l’exception de la forêt Bialowieza, les forêts primaires d’Europe ont toutes disparu avant 1850. Cette date n’est pas anodine, car elle correspond à celle de la révolution industrielle qui débuta vers 1760 et s’acheva vers 1840. Ce processus historique fit basculer une société à dominante agraire et artisanale vers une société commerciale et industrielle.
Seule la forêt Bialowieza située au nord-est de la Pologne est considérée comme une forêt primaire en Europe. Cet espace naturel exceptionnel — classé au patrimoine mondial par l’UNESCO en 2014 — occupe 125 000 hectares au total, dont moins de 4 000 hectares sont considérés comme primaires.
Cette réserve naturelle compte près de 20 000 espèces d’insectes et plus de 200 spécimens d’oiseaux. Les loups et les lynx trouvent ici un refuge unique où ils côtoient les derniers bisons à vivre en liberté en Europe et dont on estime la population à 600 individus.
Plus de 100 000 touristes viennent ici admirer ce prodige de la nature. Il n’est toutefois pas question de flâner librement, car la nature doit être préservée. Accompagnée d’un guide, votre promenade se trouve restreinte à un cheminement sur quelques sentiers.
Quiconque est habitué à se promener dans les forêts de France ou d’Europe est d’emblée surpris par l’environnement. Dans la forêt de Bialowieza, le bois mort n’est pas ramassé et nulle coupe n’y est organisée. La décomposition des arbres enrichit considérablement le sol et génère une couche d’humus incroyablement profonde. L’eau se trouve par conséquent retenue, ce qui offre à la flore une qualité de vie hors du commun qui lui permet de s’épanouir librement.
Les défenseurs de la forêt de Bialowieza veillent sur leur sanctuaire, car, bien que protégé par l’UNESCO, les autorités de la Pologne ont procédé à d’importantes coupes en 2016 et 2017, assez proches de la partie primaire. Le prétexte fut la lutte contre un coléoptère qui s’attaquait aux arbres, et menaçait donc la survie de la forêt. La Cour de justice européenne ordonna à la Pologne l’arrêt des coupes.
Pour éviter que de nouvelles coupes soient planifiées dans les années à venir, l’UNESCO envisage de placer la forêt de Bialowieza sur la liste du patrimoine mondial en péril.
L’Europe est le seul continent de la zone tempérée à n’avoir pas su conserver de forêt primaire sur une grande surface, contrairement aux autres pays : États Unis, Canada, Chili, Russie, Chine, Japon, Afrique du Sud, Australie et Nouvelle-Zélande. Pourtant, sa valeur écologique s’avère capitale. Son intérêt est majeur pour parer le réchauffement climatique et absorber notre haut niveau d’émissions de gaz à effet de serre en captant le CO2, créant une réserve de biodiversité, reconstituant des ressources hydriques, etc.
La forêt constitue une parade contre le réchauffement climatique, grâce à sa capacité de décarbonation. Celle-ci est la conséquence de la « respiration » des arbres, ainsi que le stockage du carbone dans le sol.
Livrée à elle-même, la nature reconstitue un équilibre entre la faune et la flore, devenant alors un réservoir de biodiversité. Les petits et grands mammifères retrouvent un environnement accueillant, tout comme les insectes et petits animaux divers, vivant dans les cavités, les sols, les retenues d’eau, etc. La flore se diversifie, permettant le retour d’une immense variété d’espèces végétales.
Nous maîtrisons mal la régulation hydrique, alors que l’eau est essentielle pour toute forme de vie. La forêt primaire participe efficacement à la régulation du climat et profite des précipitations pour stocker l’eau.
La présence d’une forêt primaire est un retour aux sources bénéfique pour tous. Alors que les hommes sont toujours plus nombreux à vivre en ville, elle constitue un espace pédagogique, rappelant l’importance capitale de la nature pour la survie de la planète.
Enfin, les scientifiques bénéficient d’un espace privilégié pour poursuivre des recherches dans divers domaines : biologie végétale et animale, botanique, pharmacologie, etc.
Né en 1938, Francis Hallé est un botaniste et biologiste français, spécialiste de la dendrologie, l’étude scientifique des arbres. Il s’est depuis longtemps imposé comme l’un des plus grands spécialistes des canopées des forêts tropicales qu’il a passé sa vie à étudier, du Vanuatu à la Guyane, en passant par le Laos et le Gabon. Il a créé en 2019 l’association Francis Hallé pour la forêt primaire afin de mener à bien son objectif de reconstituer une forêt primaire d’ampleur en Europe de l’Ouest.
De l’aveu même du biologiste, son projet s’avère ambitieux, avec une surface totale de 70 000 hectares, mais surtout en raison de sa durée qui s’étend sur plusieurs siècles. Il convient de laisser le temps à la forêt existante d’évoluer de façon autonome, sans aucune intervention humaine. Progressivement, la nature reprendra ses droits. Elle développera et renouvellera sa faune et sa flore, recréant l’équilibre qu’elle connaissait avant l’arrivée de l’homme.
Francis Hallé et ses équipes réfléchissent à l’endroit idéal pour fonder cette forêt primaire européenne. Leur objectif est de trouver une zone transfrontalière entre la France et un autre pays. Il importe de ne pas se limiter à notre territoire national pour des raisons de stabilité et de sécurité. Le but est de profiter de la puissance des lois à l’échelon européen. La preuve de cet atout a été apportée par l’intervention de l’Europe pour arrêter la destruction programmée de la forêt Bialowieza.
Le temps long sera respecté, laissant les arbres et le reste de la flore se développer à leur rythme naturel. Cela signifie une pousse durant cinq à six mois de l’année, car, dans notre zone tempérée, la nature fait une pause chaque année pendant l’hiver et toute la saison froide.
L’association de Francis Hallé reconnaît en être encore à la première étape du projet, car aucun lieu n’a encore été défini. Toutefois, se baser sur une forêt secondaire est un objectif privilégié, car ce sont au moins deux siècles gagnés avant que la forêt puisse être réellement considérée comme primaire. Francis Hallé estime que six siècles au moins seront nécessaires.
Deux sites sont actuellement à l’étude, l’un dans les Ardennes, l’autre dans les Vosges, ce qui permet d’être à la frontière avec l’Allemagne et la Belgique.
Lorsque le lieu sera enfin délimité, l’expérience pourra commencer. Dans un premier temps, les arbres dits pionniers mourront naturellement. Leur décomposition enrichira le sol et favorisera la diversité des champignons et des insectes.
De nouveaux arbres pousseront naturellement, sans plantations planifiées par l’homme. Sous nos latitudes et en fonction des espèces déjà présentes, les premières essences seront principalement celles de tilleuls, érables et frênes. Le cycle naturel de la pousse des arbres sera ainsi enclenché.
La présence naturelle des cerfs, chevreuils et sangliers sera complétée par la réintroduction artificielle des ours et des bisons. Ces animaux pourront profiter des clairières et chablis naturels. Les chablis sont des groupes d’arbres ayant été brisés ou déracinés par les aléas climatiques (orage, vent, pourriture, vieillissement, etc.). C’est à cette période que pourront se développer avantageusement les chênes et les hêtres. La forêt pourra croître en hauteur et voir sa faune et sa flore s’équilibrer.
Pour que la forêt puisse être considérée comme primaire, aucune intervention humaine ne doit être autorisée, sans un contrôle très strict. Des processus respectueux seront mis en place pour que les scientifiques puissent accéder à certaines sources pour étudier le développement de l’écosystème.
Par ailleurs, ce lieu est aussi destiné à proposer une expérience touristique, mais toujours didactique. La création de passerelles de bois est à l’étude. Elles pourraient se situer à 50 centimètres au-dessus du sol, comme dans les grands parcs Américains, pour permettre aux amoureux de la nature de déambuler et de s’émerveiller sur les prodiges dont est capable la nature. Grâce à ces passerelles, le sol serait préservé, car elles éviteraient le tassement de l’humus et l’écrasement de la flore et de ses racines.
Pour comprendre l’interdiction de certaines vignes en France, il faut remonter à l’époque de la crise dévastatrice du phylloxéra. Vers le milieu du XIXe siècle, les viticulteurs français ont introduit diverses variétés de raisins en provenance de la côte est des États-Unis et du Canada dans le but de les croiser avec des variétés européennes, espérant ainsi créer de nouvelles variétés de raisins de cuve.
Malheureusement, un passager clandestin s’invita à bord des navires transportant les vignes d’un continent à l’autre : un puceron appelé à l’époque phylloxera vasatrix et désormais connu sous le nom de Daktulosphaira vitifoliae.
Contrairement aux vignes nord-américaines ayant naturellement développé des défenses immunitaires contre ce puceron, les vignes européennes furent dévastées par le parasite, depuis le début des années 1860 jusque vers 1885.
Le puceron profita aussi de la multiplication des échanges commerciaux pour s’attaquer à d’autres zones jusque-là épargnées par le phylloxéra : Afrique du Sud, Nouvelle-Zélande et Australie notamment.
La seule solution à ce désastre fut la greffe dont le concept était simple : des porte-greffes américains porteraient des ceps européens. La racine était ainsi saine (car le puceron s’attaque aux racines pour sucer la substance de la vigne) et naturellement armée contre le parasite porteur du phylloxéra.
La stratégie fonctionna à merveille et les vignes retrouvèrent leur place dans nos vignobles. Toutefois, au début du XXe siècle, les vignerons devinrent victimes de leur succès, avec plus d’un tiers de la surface viticole française composée de vignes hybrides américaines.
La France se retrouva dans un marché viticole totalement saturé et des cours qui s’effondrent, avec une surproduction impossible à gérer. Pour limiter la quantité de vin produite, les autorités décidèrent d’interdire la culture des vignes hybrides et de ne conserver que les cépages dits « nobles ». Cette mesure était également favorable pour nos ceps autochtones, alors que les vignerons travaillaient sur l’amélioration de leurs variétés et étaient en train de développer des appellations devenues depuis prestigieuses.
L’interdiction des vignes s’inscrivait dans une stratégie commerciale, mais la raison officielle invoquée fut tout autre. « Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage », il fallait donc incriminer les cépages hybrides pour justifier leur éradication.
Il fut donc décrété que les vignes interdites produisaient des vins avec des taux de méthanol supérieurs à la moyenne et dont le goût apparaissait foxé, c’est-à-dire rappelant l’odeur du renard particulièrement désagréable. Pour ne pas tenter ceux qui envisageaient de contourner la loi, on dit alors que ces vins rendaient leurs consommateurs fous et aveugles.
Le 24 janvier 1935, l’administration française émit un décret d’application d’une loi interdisant « de vendre sur le marché intérieur, ainsi que d’acheter, de transporter ou de planter les cépages noah, othello, isabelle, jacquez, clinton, herbemont ». Cette même année vit la naissance de l’INAO, l’Institut National des Appellations d’Origine, qui confirmait la volonté de monter les vins français en gamme.
L’interdiction perdure aujourd’hui en France, comme dans tous les pays de l’Union européenne, avec le règlement (CE) n°479/2008 du Conseil du 29 avril 2008 portant organisation commune du marché vitivinicole.
Six cépages hybrides américains sont toujours interdits en viticulture professionnelle. En revanche, les particuliers ne sont pas concernés, ce qui les rend libres de les vinifier pour leur propre consommation.
Ces cépages hybrides sont issus d’une reproduction sexuée. Ils présentent l’avantage de résister naturellement à de très nombreuses maladies, dont le phylloxéra, le mildiou et l’oïdium.
]]>Le figuier peut atteindre une hauteur de 3 à 5 mètres et vivre jusqu'à plusieurs décennies. Il est connu sous le nom scientifique de ficus carica.
Le figuier est une plante résistante qui peut s'adapter à différents types de sols, mais il préfère les sols bien drainés et riches en nutriments. Il a besoin d'un climat chaud et sec pour produire des fruits de qualité, mais peut survivre dans des conditions plus fraîches et humides.
Les feuilles du figuier sont généralement palmées, ressemblant à une main avec des doigts. Chaque feuille est attachée à la tige par une longue tige centrale, et à partir de cette tige centrale, des lobes s'étendent de chaque côté, créant cette forme caractéristique. Les feuilles du figuier peuvent varier en taille, mais elles sont généralement grandes et ont une texture rugueuse. La forme spécifique des feuilles peut varier légèrement selon les différentes variétés de figuiers.
Le figuier est une plante cultivée depuis l'Antiquité pour ses fruits, qui ont une texture sucrée et juteuse. Les figues sont utilisées dans de nombreuses cuisines du monde entier, et elles peuvent être consommées fraîches, séchées ou cuisinées. Les figues séchées sont souvent utilisées comme ingrédient dans les recettes de desserts et de plats salés, et elles sont également riches en fibres, en antioxydants et en autres nutriments bénéfiques pour la santé.
À noter que la figue est un "faux-fruit", c'est-à-dire qu'elle est une inflorescence, servant de réceptacle dans lequel sont alignées de nombreuses et minuscules fleurs.
En plus de sa valeur culinaire, le figuier est également utilisé dans la médecine traditionnelle pour traiter une variété de maladies, notamment les maux de gorge, la toux et les problèmes digestifs. Les feuilles de figuier sont souvent infusées pour faire une tisane apaisante et rafraîchissante.
Le figuier est un arbre rustique qui peut tolérer des températures allant jusqu'à -15°C. Cependant, sa rusticité peut varier selon les variétés. En région à climat froid, je vous recommande de choisir des variétés unifères précoces qui donnent des fruits une seule fois pendant la saison, mais qui atteignent leur maturité de manière précoce, généralement en août-septembre.
En général, le figuier est cultivé dans les zones de rusticité 7 à 10 de l'USDA (United States Department of Agriculture), correspondant aux zones où les températures minimales hivernales moyennes varient de -17°C à 4°C. Toutefois, dans les zones plus froides, le figuier peut être cultivé avec succès si des précautions sont prises pour le protéger contre le froid hivernal.
L'entretien du figuier est relativement simple et peu exigeant. Voici quelques conseils pour vous aider à entretenir votre figuier et à le tailler :
Emplacement idéal :
Choisissez un emplacement ensoleillé et abrité des vents forts. Les figuiers prospèrent sous une exposition directe au soleil. Assurez-vous que le sol soit bien drainé.
Amendement du sol :
Utilisez de l'amendement de sol biologique lors de la plantation pour favoriser une croissance saine.
Fertilisation :
À l'automne, appliquez du compost ou du fumier en surface pour fertiliser le figuier, mais veillez à ne pas en utiliser de manière excessive, ce qui pourrait être préjudiciable à la plante.
Arrosage :
Arrosez pendant la première année suivant la plantation, en particulier pendant les périodes sèches. Le figuier développe une résistance notable à la sécheresse une fois bien établi.
Taille :
La taille du figuier est importante pour maintenir sa forme et favoriser une production maximale de fruits. En hiver, retirez les branches mortes, malades ou endommagées. Supprimez les branches qui poussent vers l'intérieur de l'arbre pour aérer la couronne. Éliminez les branches qui se croisent pour éviter les frottements et favoriser une circulation d'air optimale.
Précautions :
Évitez de tailler trop sévèrement, car cela peut entraîner une réduction de la récolte.
En suivant ces conseils d'entretien et de taille, votre figuier devrait prospérer et produire des fruits délicieux de manière constante.
Le figuier peut être multiplié de manière efficace par deux méthodes principales : le bouturage et le marcottage aérien.
Bouturage : Cette méthode de multiplication implique la création d'un nouvel individu en utilisant un organe ou un fragment d'organe isolé. Pour bouturer un figuier, choisissez des branches saines et vigoureuses. Coupez des segments d'environ 15 à 20 centimètres de long, en veillant à inclure plusieurs nœuds. Retirez les feuilles du bas pour exposer les nœuds. Plantez les boutures dans un substrat bien aéré, de préférence un mélange de terre de jardin et de sable. Arrosez légèrement et placez les boutures dans un endroit lumineux, mais évitez une exposition directe au soleil. En quelques semaines, des racines devraient se former, et les boutures pourront être transplantées dans des pots individuels. La meilleure période pour bouturer le figuier est généralement au printemps, lorsque la plante est en phase de croissance active. Plus précisément, la fin du printemps ou le début de l'été est souvent considéré comme le moment idéal pour effectuer des boutures de figuier.
Marcottage aérien : Le marcottage aérien est une technique qui encourage l'enracinement en installant un manchon sur une branche de l'arbre. Choisissez une branche saine et flexible, et à environ un mètre du sol, incisez légèrement l'écorce sur une section d'environ 15 centimètres. Enveloppez cette section avec du terreau semis et bouturage, puis recouvrez-la d'un morceau de plastique transparent. Attendez que des racines se développent. Une fois que le marcottage aérien a des racines suffisamment développées, coupez-le de l'arbre mère et plantez-le dans un nouveau site. Le marcottage aérien du figuier peut être réalisé au printemps ou au début de l'été lorsque la plante est en pleine croissance et que les conditions sont propices à la formation rapide de racines.On espère avoir pu vous apprendre de nouvelles choses à propos de ces magnifiques plantes qu sont les figuiers. N'hésitez pas à aller jeter un œil à notre vidéo sur le sujet disponible ci-dessus !
]]>Une fois le bassin de votre mare aménagé dans votre jardin, vous pouvez laisser faire la nature, ce qui prend un peu de temps, ou implanter vous-même les végétaux aquatiques. Il est préférable de choisir des espèces locales qui sont par nature adaptées à votre région. Diversifiez votre flore en fonction de la dimension de votre mare.
Choisissez des plantes :
Vérifiez pour chaque espèce la hauteur d’eau nécessaire.
Les plantes oxygénantes utilisent la photosynthèse pour fournir de l’oxygène, indispensable pour la faune de votre mare, ainsi que pour ses bactéries. Il ne faut en effet pas négliger les bactéries qui s’avèrent essentielles pour le maintien de l’équilibre de votre mare. Elles dégradent les déchets organiques, les rendant assimilables par les plantes. Ce processus limite l’accumulation de matière organique, rend l’eau plus claire et restreint l’envahissement par la vase.
Par ailleurs, les plantes oxygénantes croissent rapidement et concurrencent les algues menaçant votre mare. Elles fournissent un abri, ainsi que des supports de ponte et de la nourriture pour la faune.
Diversifiez les plantes oxygénantes, car elles n’opèrent pas toutes au même moment de l’année. Vous avez le choix entre myriophylle en épis, callitriche, cornifle immergé, pesse d’eau, hottonie des marais ou renoncule flottante.
Les plantes aquatiques comestibles
La menthe aquatique, le cresson de fontaine, le nénuphar ou encore la coriandre vivace sont comestibles et peuvent être facilement cultivés dans votre mare. Ils fournissent certains nutriments que l’on trouve dans les légumes à feuilles.
La mare représente un habitat apprécié par de nombreux insectes. Elle attire notamment les libellules et les demoiselles. Les oiseaux viennent nombreux pour s’y abreuver et s’y nourrir. Vous pourrez observer des passereaux, des poules d’eau et des hérons, ainsi que tous les oiseaux de votre région.
Les amphibiens sont aussi légion dans la mare. La grenouille verte peut s’y installer à l’année, tandis que d’autres espèces de grenouilles et de crapauds ne feront qu’y passer, le temps de se reproduire. La mare constitue un lieu idéal pour la croissance des têtards. Vous assisterez à l’époque de la reproduction à de charmants concerts de coassements !
Les couleuvres peuvent aussi choisir votre mare comme lieu de villégiature. Vous verrez également passer de petits mammifères, dont les hérissons et les rongeurs qui viendront s’abreuver. Enfin, votre mare peut abriter une faune très diverse, composée de petits crustacés comme les daphnies, aselles, cyclopes ou gammares, des vers d’eau, des mollusques ou encore des sangsues.
Les poissons sont des animaux assez voraces qui n’ont pas leur place dans une mare. Il leur faut un bassin beaucoup plus grand, sinon, ils risquent de faire fuir vos batraciens.
La faune et la flore créent un écosystème qui s’équilibre seul, sans que vous ayez à intervenir. Au bout de deux ou trois ans, votre mare sera totalement épanouie.
Toutefois, si votre pièce d’eau est petite, entourée d’arbres et que certaines plantes poussent anarchiquement, vous risquez l’eutrophisation, c’est-à-dire l’accumulation de débris organiques provoquant une pollution par désoxygénation.
Le cas échéant, vous devez veiller à limiter l’envahissement par certaines plantes, notamment les algues qui ont tendance à coloniser la mare et en dérégler l’équilibre. Retirez également les feuilles mortes à la surface de l’eau si elles sont trop nombreuses.
N’intervenez que si nécessaire. L’objectif d’une mare est de reproduire la nature qui n’a pas besoin de nous. Dans tous les cas, n’utilisez aucun produit chimique pour vous débarrasser d’une espèce envahissante.
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La biodiversité est importante pour la survie de toutes les espèces. Il faut différents habitats pour les différentes espèces, car chaque espèce est adaptée à un ensemble particulier de conditions du milieu. Les espèces dépendent les unes des autres pour survivre, et lorsque l'une d'entre elles disparaît, l'espèce qui dépend d'elle peut également disparaître.
Laissez moi vous donner quelques conseils pour instaurer les meilleures conditions possibles à votre parcelle et ainsi disposer de la plus grande diversité biologique possible.
Comment favoriser la biodiversité dans un jardin-forêt ?
Favoriser la biodiversité va apporter de la stabilité et de la résilience à votre lieu. Il y fera bon vivre pour vous et pour toutes les espèces présentent.
La nature tend toujours vers plus de complexité et de diversité, accompagnons la vers ce mouvement.
Et surtout, plantez, plantez, plantez !
]]>Dans un jardin-forêt, on accompagne la nature. En Europe, le climax est la forêt. C’est-à-dire que sur un terrain sans interventions humaines, la succession écologique tend vers une forêt. Il suffit d’accompagner ce mouvement et d’intégrer des plantes comestibles ou médicinales.
Dans une forêt comestible, on parle de sept strates qui s'enchaînent sans interruption. De nombreux jardins contiennent des plantes similaires à celles d'un jardin-forêt, mais dans les jardins conventionnels et les cultures commerciales, les différentes plantes sont généralement séparées de manière stricte en fonction de la variété et de l'espèce.
Dans un jardin-forêt, tout pousse sur la même parcelle de terrain car les végétaux interagissent entre eux, en se rendant mutuellement service.
L'idée est d'apporter peu de soins pour un rendement élevé.
Selon la plupart des sources, la forêt comestible peut être composée de sept strates de végétation différentes. La raison de la plantation en plusieurs strates est que la lumière incidente est plus efficace à travers une structure tridimensionnelle qu'une monoculture dans laquelle toutes les plantes sont utilisées à la même hauteur et chaque plante peut recevoir la lumière dont elle a besoin.
1.La canopée comporte les plus grands arbres. Dans notre climat, il peut s'agir des noyers, des châtaigniers et des pommiers du Kazakhstan.
2. La deuxième strate est constituée de petits arbres, comme les plaqueminiers, les asiminiers ou les poiriers.
3. La troisième strate est constituée d'arbustes comme les groseilliers, les framboisiers ou les amélanchiers.
4. La quatrième strate est celle des plantes herbacées comme la rhubarbe, la consoude ou la sauge.
5. Dans la zone racinaire ou rhizosphère sous la terre correspondant à la cinquième strate, nous retrouvons les carottes ou les betteraves.
6. La sixième strate correspond à celle des plantes couvre-sol. On retrouve par exemple la canneberge ou le fraisier.
7. Enfin, il y a les plantes grimpantes, qui peuvent se développer sur les autres strates. Exemples courants de vignes grimpant dans un arbre dans le contexte du jardin-forêt, kiwi de Sibérie ou akébie.
Les forêts comestibles sont de plus en plus populaires, mais ce type d'aménagement présente-t-il vraiment des avantages ou s'agit-il d'une tendance passagère ?
En effet, l'aménagement d'un jardin-forêt n'est pas seulement esthétique et beau, il présente également d'autres avantages. Une forêt comestible représente en revanche un lieu de refuge que les insectes utiles comme les abeilles et les bourdons, mais aussi les oiseaux ou les écureuils, apprécient.
Outre les animaux, de nombreuses plantes apprécient également le jardin-forêt. Grâce à la disposition en étages due aux différences de hauteur des différentes plantes, un nombre nettement plus élevé d'espèces différentes peut s'épanouir sur un espace réduit. Un autre avantage est qu’il constitue un écosystème durable sur lequel l'homme n'a pratiquement pas d'influence. De ce fait, les forêts comestibles sont considérées comme très faciles à entretenir, car le grand choix d'espèces vivaces ou récurrentes évite par exemple de semer de nouvelles plantes chaque année. De plus, la végétation permanente évite que le sol ne soit affaibli par l'érosion due au vent et à l'eau. Il faut donc utiliser moins d'engrais dans le jardin, raison pour laquelle cette forme d'aménagement est considérée comme particulièrement avantageuse.
En résumé :
Un jardin-forêt peut être créé sur quelques mètres carrés ou sur plusieurs hectares.
On ne crée pas un jardin forestier en plantant simplement quelques arbres dans le jardin. Au contraire : les jardiniers peuvent également planifier et aménager ce style de jardin. Quelle est la taille de cet arbre adulte ? Quelle ombre va-t-il projeter ? Et comment disposer toutes ces strates ?
Avant de commencer la planification détaillée de votre jardin-forêt, prenez le temps d'observer attentivement le site. Voici quelques points à considérer :
Le mieux est de commencer par voir quels arbres sont déjà présents dans le jardin et comment les intégrer dans le jardin forestier. Ceux-ci constituent le point de départ à partir duquel on peut continuer à planifier quels arbustes et couvre-sol on va planter. Lors de la planification, les jardiniers devraient également penser aux chemins qui traverseront le jardin, un moyen approprié pour rendre le jardin déjà enchanté encore plus magique.
Avant d'acquérir des plantes individuelles, planifiez la structure de votre jardin. Des plantes de différentes hauteurs sont nécessaires pour reproduire la forme naturelle de la forêt. Des arbres poussent-ils déjà dans votre jardin ? S'il y a quelques pommiers ou noisetiers, peut-être même de vieux arbres impressionnants, ils donneront une première structure à votre jardin.
1.Le choix des plantes
Choisissez des plantes adaptées à votre contexte géographique, à l’exposition de votre parcelle aux vents et au soleil, à la zone de rusticité dans laquelle vous habitez.
Lorsque vous sélectionnez les plantes pour votre jardin-forêt, tenez compte des caractéristiques suivantes :
Système racinaire : Comprenez le type de système racinaire de chaque plante. Certaines plantes peuvent avoir des racines superficielles, tandis que d'autres peuvent plonger profondément (racine pivotante).
Besoins en eau : Choisissez des plantes avec des besoins en eau similaires pour faciliter l'irrigation. Les plantes bien adaptées à la région nécessiteront moins d'entretien.
Taille à maturité : Anticipez la taille à maturité de chaque arbre pour éviter les conflits d'ombre et d'encombrement. Placez les arbres de grande taille au nord du jardin pour éviter de projeter une ombre excessive.
2.Le sol
La nature du sol est l'un des plus grands défis à relever lors de la création d'une forêt comestible. Pour que les plantes et les arbres se sentent bien et puissent se développer, le sol doit être riche en humus. Vérifiez la nature du sol, choisissez des plantes adaptées à celui-ci et enrichissez-le avec toutes sortes de matières organiques tels que BRF, paille, foin, feuilles mortes,.. Le fait de recouvrir la terre d'un paillis la protège du dessèchement, la nourrit, limite la concurrence avec les adventices pour les jeunes plantes,... Plantez des AFI (« plantes architecturales, fertilisantes et ingénieures » ) avec vos arbres nourriciers. Les AFI sont des arbres pionniers qui seront taillés chaque année pour créer une forêt et un sol forestier le plus rapidement possible. Ils ne sont pas forcément productif mais ont généralement une bonne croissance ce qui permet d’avoir de la matière organique et peuvent même servir de support à une vigne.
Exemples d’AFI : saule, bouleau, aulne ou peuplier.
3.La lumière
Dans un jardin-forêt il faut bien prendre en compte la lumière surtout en climat tempéré comme le nôtre. Il faut prendre en compte le développement total de la plante une fois adulte et l’espacée suffisamment des autres pour que chacune reçoive la lumière dont elle a besoin.
4.L’entretien
Dans un jardin-forêt, l’entretien est limité mais pas inexistant. Il faut entretenir les chemins et tailler certains arbres pour laisser pénétrer la lumière dans les strates inférieurs.
5.La récolte
Une abondante récolte étalée dans le temps et de divers fruits, noix, miel,... Sont la récompense d’un travail respectant le vivant et en harmonie avec la nature. Plus on avance dans le développement du jardin-forêt, plus la récolte y sera abondante.
Dans le processus de création de votre jardin-forêt, vous pouvez réserver un petit espace pour y installer vos propres habitats légers. Ils n’ont pas de gros impacts sur la nature comme nos maisons, ils aspirent à une connexion à soi et à l’environnement et s’intègrent parfaitement dans le jardin-forêt.
Un habitat léger se réfère à une structure ou à un espace d'habitation qui est généralement de petite taille, mobile, temporaire et écologiquement peu impactant. Contrairement aux constructions permanentes telles que les maisons traditionnelles, les habitats légers sont souvent conçus pour minimiser leur empreinte écologique tout en offrant des solutions de vie flexibles. Ces structures légères peuvent prendre différentes formes et servir à diverses fins, notamment l'habitation, la détente, ou même des installations éducatives. Voici quelques exemples d'habitats légers :
Les habitats légers sont souvent privilégiés pour leur faible impact sur l'environnement, leur flexibilité, et leur capacité à s'intégrer harmonieusement dans des environnements naturels. Ils sont parfois utilisés comme des extensions créatives de jardins, de parcs ou d'autres espaces verts, offrant une connexion plus directe avec la nature.
Pour la réalisation de votre jardin-forêt, vous pouvez confier sa conception à un designer ou vous pouvez le faire vous-même si vous avez les compétences nécessaires. Faire des erreurs sur papier évite de faire des erreurs sur son terrain. Prendre un plan de son terrain à l’échelle et placer sur ce plan des cercles de la taille des arbres adultes, à l’échelle également, permet de s’imaginer l’envergure qu’ils peuvent avoir et ainsi les planter aux bons endroits. Il existe plusieurs outils de design qui vous permettrons de concevoir le plan de votre jardin-forêt. Parmi ces outils on peut citer : Le Garden Party, qui est un logiciel open source. Outre le logiciel Garden Party, vous pouvez concevoir votre jardin-forêt sur un papier digital avec la tablette Remarkable.
Le jardin des fraternités ouvrières créé par Josine et Gilbert Cardon se trouve à Mouscron en Belgique, à la frontière française. Ainsi on y trouve, plus de 2000 arbres et arbustes fruitiers de 1300 variétés différentes, 395 pommiers de 312 variétés, 242 poiriers de 160 variétés. La grainothèque rassemble quant à elle plus de 6500 sortes de semences, dont plus de 800 types de tomates différents. Entrer dans cette forêt fertile est presque magique. Pour progresser dans ce jardin luxuriant, il vous faudra bien souvent écarter de la main les branches d’un mûrier, ou une liane de haricot « orteil de prêcheur » (haricot vivace résistant à -15 °C). Vous devrez certainement aussi vous baisser pour passer sous les ramures des pêchers ou des abricotiers qui ont trouvé leur place dans ce jardin-forêt belge où les températures peuvent parfois descendre jusqu’à -10 °C. La végétation y est tellement dense que l’on ne sait plus où tourner les yeux ! En ne parcourant que 10 mètres, on y croise un néflier du japon, plusieurs pommiers, de la vigne, des poiriers, des groseilliers blancs, des nashis, des cassissiers, des casseilles, des pêchers, des ronces sans épines, des pruniers, des figuiers et entre les rangs d’arbres, des plants de légumes.
Le jardin des fraternités ouvrières de Mouscron est un modèle réussi de jardin-forêt. Les différents végétaux comestibles, occupants différentes strates de végétation, s’enchevêtrent pour créer un microclimat favorable à la pousse de légumes, plantes aromatiques, céréales, et autres couvre-sol. Même si les arbres sont taillés de temps en temps pour éviter de faire trop d’ombre, Gilbert Cardon annonce fièrement que le jardin travaille tout seul et produit sans cesse et sans effort. Depuis la création du jardin, aucun produit ni engrais chimique n’a eu le droit d’entrer dans cette terre préservée amoureusement par Gilbert, Josine et l’association des Fraternités ouvrières. Seuls des purins et décoctions naturelles de plantes, présentes au jardin, sont utilisés pour fertiliser le sol ou favoriser la pousse des semis en attendant leur repiquage.
Chez Arbuste Fruitier, nous plantons sur notre terrain un jardin-forêt dans le but de multiplier les espèces végétales qui s'y trouvent, de produire une abondance de récoltes tout en continuant à y planter des arbres. Une éthique visant à vivre en harmonie avec la nature et le vivant tout en respectant ceux-ci.
Nous pensons que le jardin-forêt est le système vivrier le plus abouti et est une des solutions pour l'avenir.
Arbuste Fruitier, la pépinière en faveur de la biodiversité !
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